dimanche 27 octobre 2013

Mise au Vert

Dessine-moi une fleur pour mon jardin
Avoir un jardin, c’est pour jouer avec ses enfants à la chasse au trésor. C’est pour entendre le crépitement du barbecue et le pop des bouteilles qu’on ouvre avec les copains. C’est pour fumer sa clope dehors puisqu'on ne peut plus la fumer dedans. C’est pour marcher pieds nus sur l’herbe et que c’est encore meilleur quand elle est mouillée. C’est pour s’enlacer et s’embrasser, sans interdit et sans retenue.

Tout le monde n'a pas la main verte
Avoir un jardin, c’est bien joli, mais il faut l’entretenir. Et on n’a pas toujours envie de tailler la haie, arracher les mauvaises herbes, couper les fleurs. Ou pas toujours le temps de tondre la pelouse. En plus,  c’est interdit le dimanche, à cause du bruit qui gêne les voisins. Le bruit, la belle affaire… parce que le dimanche, le survol des avions, ça ne fait pas de bruit?

Mise au Vert, c'est la création d'un univers qui vous ressemble
Alors vous qui aimez votre jardin mais n’avez pas nécessairement la main verte, voilà un tuyau qui va vous être d’un grand secours: Mise au Vert ou comment deux schaerbeekoises, Natalie et Sybille vont faire de votre jardin un vrai petit oasis de bonheur. Vous pouvez tout leur confier, tout leur demander. Du plus simple comme tondre la pelouse, au plus complexe comme imaginer, concevoir et créer un jardin de toutes pièces.

Mise au Vert, c'est un soin apporté au moindre détail
Un jardin n’étant pas l’autre, le mieux est que vous contactiez Nathalie ou Sybille  pour prendre rendez-vous (0495 820 747). Faites-le sans hésiter et le cœur léger, leurs prix sont plus que démocratiques. Et elles sont adorables.

Mise au Vert, c'est le professionnalisme de Natalie et Sybille

mercredi 23 octobre 2013

Pogge offre son costume à Manneken-Pis

Samedi 26 octobre, Pogge le Schaerbeekois offrira son costume à Manneken Pis. La cérémonie officielle aura lieu à 11 heures, dans la Salle de la Milice, à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, Grand-Place.
Tous les schaerbeekois (mais pas que) sont bien entendu invités à participer à cette petite fête. Ensuite, direction rue du Chêne en suivant la Fanfare du Meyboom pour aller baptiser les nouveaux habits du petit bonhomme. C’est la Brasserie de la Senne qui nous offrira de quoi trinquer !

Mais qui est Pogge?

Né à Ternat le 19 juillet 1821, de son vrai nom Pierre De Cruyer, il va passer pratiquement toute sa vie dans une petite maison située rue de la Génisse, aujourd’hui disparue… Cet homme est tellement petit qu’on va très vite le surnommer «Pogge», abréviation de «Pouchenelle» ou «Poesjenel» autrement dit marionnette.
Pogge était l’honnêteté même. Le jour où on lui donne par erreur une sacoche pleine de pièces d'or, il s'empresse de la rendre à qui de droit. Pour ses amis, il n’y a aucun doute, il est complètement zot... Devenu veuf en 1883, il va fréquenter de plus en assidûment les estaminets et consommer un nombre invraisemblable de verres de Geuze ou de Faro en compagnie de son fidèle ami Jean Parici. On vient le voir de partout pour lui demander conseil ou résoudre un conflit. Il rend justice à sa manière et termine toujours ses propos par un « Alles es just » tranchant accompagné d’un geste ferme du bras droit. C’est à l'asile des vieillards de la rue Haute à Bruxelles où il s’est retiré qu’il s’éteint le 16 juin 1890.
Alors qu’il est toujours en vie, nous sommes en 1875, un groupe de joyeux drilles qui se réunit régulièrement au café «Aux Trois Rois» décident de créer en son honneur une association, « De Pogge Vrienden ». La commande d’une statuette pour l’église Saint Servais ayant été annulée, les amis de Pogge s’empressent de l’acquérir et de l’habiller tel qu’était Pogge: une blouse bleue avec un foulard rouge autour du cou, un pantalon noir et la traditionnelle casquette de soie noire. Avec le temps, diverses breloques se sont ajoutées à son habit : un couvercle de boîte d'allumettes en guise de nœud de foulard, un bouquet de fleurs a été glissé dans sa main, il a même reçu le titre et la médaille du citoyen d'honneur de la commune.

C’est ce Pogge qu’on honore samedi, à la Grand-Place. Je suis sûr que vous serez tous là…

mardi 22 octobre 2013

The Rolling Stones à Schaerbeek L’expo photos de Herman Selleslags

Herman Selleslags expose au 17 rue Vogler
C’est à une petite expo de photos bien sympa que je vous invite aujourd’hui. Elle nous ramène un peu moins de 50 ans en arrière, le 27 mars 1966 très exactement… Ce jour-là, c’est la première fois que les Rolling Stones, avec Brian Jones s’il vous plait, vont jouer devant le public bruxellois. Herman Selleslags, photographe pour Humo, va  les suivre tout au long de cette journée mémorable. Ses tirages noir & blanc, d’une très belle qualité, nous invitent à revivre cette journée un peu particulière.

A 11 heures, un hélicoptère atterrit à l’héliport, pratiquement en face du Garage Citroën. Les Rolling Stones sont à bord ! Ils vont descendre l’un après l’autre, protégés par des gardes du corps pour se diriger vers les voitures qui les attendent et vont les emmener au Palais des Sports de Schaerbeek. L’héliport ? Qui se souvient que dans les années ’60, on pouvait monter à bord d’un hélicoptère de la Sabena à l’Allée Verte, pratiquement en face du Garage Citroën pour rejoindre ou bien l’aéroport de Zaventem ou bien celui du Bourget à Paris ! Quand au Palais des Sports de Schaerbeek qui terminait l’avenue Louis Bertrand tel un point d’exclamation, il allait être livré quelques mois plus tard à la pioche des démolisseurs pour faire place à la Tour Brusilia.


A la place du Palais des Sports, la Tour Brusilia...
En 1966, les Rolling Stones sont pour la première fois 1er au hit parade. Leur hit (I can’t Get No) Satisfaction cartonne dans le monde entier. Decca, leur firme de disques, leur a organisé une tournée européenne. La veille, ils étaient à La Haye. Le surlendemain, c’est Paris et l’Olympia qui les attend. Bruxelles n’est pas en reste. Les ventes du single comme du 33 tours décollent, il faut que les Stones jouent devant leur public pour assurer la promotion. Mais aucune salle ne veut les accueillir, ils ont trop mauvaise réputation… Un arrangement est trouvé avec le vieux vélodrome de Schaerbeek. 

Des vitrines nous plongent au coeur des années '60

En première partie, quatre groupe belges vont se succéder sur la scène : Peter Welch & The Jets, The Jumpers, Little jimmy & The Sharks et chanteur français Ronnie Bird… Les critiques de l'époque sont unanimes. Il est impossible de chauffer la salle. On attendait plus de dix mille spectateurs, c’est à peine la moitié qui se présente avenue Louis Bertrand. L’acoustique est déplorable, entre la scène et les premiers rangs des policiers en uniforme veillent au bon ordre, et les spectateurs bruxellois, assis bien sagement sur des chaises pliantes se demandent ce qu’ils font là. Même les Stones n’arriveront pas à dégeler l’atmosphère. Mick Jaeger qui se déhanche comme il peut, les autres membres du groupe sont plutôt amorphes. Le concert va durer un tout petit peu plus d’une demie heure… Ca, c’est pour l’histoire.


(I can't get no) Satisfaction

Mais revenons à nos photos. C’est l’occasion de voir un Mick Jaeger déjà sûr de lui, posant façon glamour, dans un fauteuil au velours usé. De se rappeler le sourire angélique de Keith Richards bien avant qu’il ne sombre dans la dope. Et de revivre un Bruxelles à tout jamais disparu.

C’est expo à lieu à l’Atelier Vogler,  17 rue Vogler. C’est à deux pas de la piscine Neptunium. Ne manquez pas de jeter un coup d’œil sur la façade. Elle est ornée d’un des plus beaux sgraffites de Privat-Livemont. Même s’il est en très mauvais état, il mérite le coup d’œil.

Et pour finir en beauté, le commentaire certifié d'époque de la RTB...
http://www.sonuma.be/archive/les-rolling-stones-%C3%A0-bruxelles